
Que penser des images de chaos, de fureur et au final de l’impasse totale quant à une solution institutionnelle pour régler le conflit catalan ?
Une chose est sûre, c’est que les violences disproportionnées commises lors de ce processus référendaire sont inadmissibles.
Sinon, nous ne pouvons que renvoyer les acteurs dos-à-dos.
Le gouvernement Rajoy de Madrid qui a interdit la tenue de ce référendum, n’est pas respectueux du droit fondamental des peuples à disposer d’eux-mêmes.
En effet, d’autres gouvernements ont déjà accepté d’organiser de telles consultations. Les Ecossais ont eu le leur en 2014, les habitants de la Nouvelle-Calédonie se détermineront l’année prochaine sur l’indépendance de l’île vis-à-vis de la France.
De l’autre côté, le gouvernement séparatiste catalan qui par son jusqu’auboutisme et l’organisation précipité de ce référendum, n’est pas exempt de reproches.
Quant à l’Europe, elle a brillée par sa discrétion. Elle qui a pourtant un rôle majeur à jouer dans cette crise. (suite…)